billet d'humeur (suite du 22 mai 2010)
Dans mon écrit du 22 mai dernier, je vous parlais de la reconnaissance des études des infirmières et infirmiers spécialisés.
Je viens aujourd’hui préciser que je n’oublie pas non plus nos consœurs et confrères, cadres de santé, enseignants ou non, véritables clef de voute dans l’organisation d’un service ou maillon essentiel dans la transmission du savoir de notre profession.
Il est nécessaire de reconnaître la spécificité du métier de cadre et de la légitimer.
Dans un autre domaine, je suis satisfait que notre ordre ne soit pas « soutenu par Madame BACHELOT NARQUIN ».
Pourquoi ?
- Parce que cela prouve bien, si cela était encore à faire, que notre structure n’est pas aux ordres du Ministère, contrairement aux allusions faites par certains qui mentionnaient une descendance quelconque avec un ordre vichyste.
- L’ordre des infirmiers dérange parce qu’il s’engage :
ü Dans la reconnaissance des spécificités de l’infirmier en psychiatrie (en collaboration avec les associations) ; ainsi que dans les propositions de spécialisations niveau Master I ou II en santé mentale.
ü Dans le repositionnement du rôle des infirmières en santé au travail et en particulier sur les pratiques.
ü Dans la valorisation de l’expertise infirmière notamment dans le domaine des maladies chroniques.
ü Dans des travaux afin de définir les missions et perspectives des IBODES et IADES.
La liste n’est pas exhaustive, nous avons un nombre pléthorique de sujets en cours d’élaboration.
Le travail ne manque donc pas et sert la profession dans son ensemble.
Enfin, je terminerai par cette citation de Sénèque :
« Ayez surtout le souci de séparer les choses du bruit qu’elles font ».
Jérôme ERVAL
Président du CDOI 35